Tout ce qu’il faut savoir sur l’assurance bien-être

Les médecines alternatives ou médecines douces ont connu, au cours de ces dernières années, un grand essor attirant un nombre de patients qui cherchent à améliorer leur mode de vie.
Plusieurs entreprises se sont également orientées vers l’assurance bien être et ont commencé à engager des actions de prévention en faveur de leurs employés et à agir sur tous les grands déterminants de leur santé, comme le stress, le tabac, l’alcool et l’alimentation.

1. Histoire de la médecine douce

L’idée est née d’une volonté de contrôler les arrêts de travail et de lutter contre les troubles musculo-squelettiques dans les entreprises, à la reprise du boulot. Aujourd’hui, le phénomène s’est étendu pour mettre en place des plans de prévention contre le tabagisme, le stress et les troubles musculo-squelettiques.
Le nombre de disciplines à visée thérapeutique, autrement dit « médecines alternatives ou médecines douces « , s’élève à plus de 150.
Vous trouverez la liste complète sur le site internet assurance-bien-etre.fr.
Peu de soins alternatifs sont pris en charge par l’assurance maladie et les complémentaires santé.

2. Les pratiques thérapeutiques reconnues par les assureurs

Les quatre pratiques thérapeutiques les plus reconnues par les assureurs sont la phytothérapie, l’ostéopathie, la chiropractie et l’acupuncture. Elles peuvent être remboursées jusqu’aux 250 euros par an. Mais ces disciplines ne sont pas toutes prises en charge de la même manière par la sécurité sociale et les complémentaires santé.
L’homéopathie et l’acupuncture sont partiellement remboursées (à hauteur de 30 % pour l’homéopathie et de 70 % pour l’acupuncture) à condition qu’elles soient pratiquées par des médecins conventionnés.
Par ailleurs, les actes de la mésothérapie ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale. Seuls 70 % du tarif de la consultation peuvent être remboursés à condition qu’elle soit chez un médecin généraliste pratiquant l’acupuncture. De même pour les actes liés à l’ostéopathie.
Seuls 70 % des tarifs conventionnés estimés à 23 euros sont remboursés. La consultation doit être chez un médecin généraliste ou un kinésithérapeute.

3. Les autres disciplines de la médecine douce

D’autres disciplines, à savoir l’hypnose, la luminothérapie, la chiropraxie (manipulation des vertèbres pour soigner des affections), la réflexologie et la sophrologie, font également partie des médecines douces compensées par l’assurance maladie à condition que le traitement médicamenteux soit prescrit par un médecin conventionné.